Il arrive parfois que certaines relations, qu'elles soient amicales, amoureuses ou professionnelles, laissent en nous des blessures profondes. Ces attachements invisibles nous empêchent d'aller de l'avant et entretiennent un poids émotionnel difficile à porter. Dans cette quête de libération, une méthode étonnante suscite de plus en plus d'intérêt : la technique du bonhomme allumette. Popularisée par le thérapeute québécois Jacques Martel, cette pratique repose sur un dessin symbolique destiné à rompre les liens énergétiques. Derrière son apparente simplicité se cache un rituel puissant, capable d'apporter un véritable apaisement intérieur.
Le bonhomme allumette, une rupture symbolique
La technique du bonhomme allumette est avant tout un exercice de visualisation et de lâcher-prise. Elle consiste à dessiner sur une feuille deux bonshommes reliés par des traits symbolisant les liens conscients ou inconscients qui les unissent. Notez que l'un des personnages vous incarne, et l'autre symbolise la personne concernée.
L'objectif vise à tracer un grand trait vertical entre les deux, puis de le découper pour rompre symboliquement ce qui les relie. Ce geste, qui peut sembler anodin, revêt en réalité une forte portée symbolique et peut procurer un profond soulagement.
Cette méthode s'appuie sur l'idée que chaque relation crée des liens énergétiques invisibles. Lorsque ceux-ci deviennent lourds ou nocifs, ils nous maintiennent prisonniers d'émotions négatives. Le rituel vise donc à redonner à chacun sa liberté en coupant ce qui alourdit la relation.
Dans quel cas réaliser ce rituel de coupure de liens ?
La pratique du bonhomme allumette n'a pas vocation à effacer une personne de notre vie, mais plutôt à apaiser les tensions et à clarifier la relation. Elle peut être utile dans plusieurs situations :
- rompre avec une relation toxique : lorsqu'une personne continue d'avoir une emprise émotionnelle sur vous, même à distance, la technique peut vous libérer émotionnellement ;
- tourner la page après une rupture : amoureuse, amicale ou familiale ;
- se libérer du passé : guérir des blessures liées à des événements marquants du passé ;
- apporter un éclaircissement sur une situation actuelle : apaiser une relation conflictuelle sans nécessairement couper tout contact.
Le rituel agit comme un signal envoyé à l'inconscient. Il ne s'agit pas d'une pratique de magie, mais plutôt d'un processus psychologique et symbolique qui aide à prendre du recul et à retrouver la paix intérieure.
Comment pratiquer la technique du bonhomme allumette ?
La force de cette méthode réside dans sa simplicité. Voici les grandes étapes à suivre :
1. Prenez une feuille de papier et un stylo. Dessinez deux bonshommes : l'un représente vous-même, l'autre la personne avec qui vous souhaitez couper ou apaiser un lien.
2. Nommez les personnages : écrivez un prénom sous chaque dessin pour clarifier l'intention.
3. Dessinez un cercle "ensoleillé" autour de chaque personnage. Cela symbolise l'amour et le respect que vous portez à chacun.
4. Reliez les deux personnages par sept traits, au niveau des 7 chakras (coccyx, nombril, plexus solaire, cœur, gorge, 3e œil, couronne). Ces traits représentent les liens d'attachement : physique, émotionnel, mental, etc.
5. Tracez un grand trait vertical entre les deux. Ce geste coupe symboliquement les liens.
6. Concluez par un acte concret. Certains choisissent de déchirer ou de brûler la feuille, comme pour signifier la fin du processus.
Il est important d'aborder ce rituel avec une intention claire et une attitude bienveillante, autant envers soi-même qu'envers l'autre.
Les bénéfices et les limites de la méthode
Beaucoup de personnes témoignent d'un sentiment de légèreté et de libération après avoir pratiqué la technique du bonhomme allumette. Elle peut aider à :
- se sentir moins envahi par des pensées négatives ;
- prendre du recul face à une situation douloureuse ;
- favoriser le pardon et l'acceptation ;
- retrouver de l'énergie et de la confiance.
Cependant, il ne faut pas voir ce rituel comme une solution miracle. La coupure symbolique ne remplace pas un travail personnel plus approfondi ni, dans certains cas, un accompagnement thérapeutique. C'est un outil complémentaire, un pas vers un mieux-être, mais pas une fin en soi.
>> Pour en savoir plus : la vidéo explicative de Jacques Martel
